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23 juin 2014

Les abeilles noires ont débarqué à Châteaufort (ou comment reporter ses vacances de 48h)

Ca y est : Elisabeth et Pascal ont reçu chacun leur essaim d’abeilles noires de la sous-espèce Apis Mellifera Mellifera !

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Pour la petite histoire, ces abeilles rustiques sont en voie de disparition au profit d’abeilles d’importation, soi-disant plus productives mais mal adaptées à notre région. C’est pourquoi, elles font l’objet d’une réintroduction dans la Vallée de Chevreuse. La reine est élevée et fécondée dans le Conservatoire de l'Abeille Noire d'Ile de France (CANIF).

Ils l’ont attendu une éternité leur essaim ; commandés en octobre sur Internet, ils sont arrivés seulement début juin chez le vendeur Nicomiel de Buc dans 2 ruchettes à 5 cadres pour être "enruchés" disons plutôt transférés dans leur ruche d’accueil à 10 cadres.

Le premier coup de fil du vendeur est pour Elisabeth (la veinarde !) : "votre essaim vous attend". Branle-bas de combat : relecture rapide de toutes les notes prises lors du stage d’initiation en avril 2013, vérification de l’enfumoir, contrôle de l’équipement…

Le jour J arrive, celui du débarquement de 5000 abeilles à la maison, façon de parler car c’est plutôt au jardin que ça se passe.

 Devinez où : chemin de la folie à Châteaufort. Pourtant pas folle l’abeille ! 

 Première étape : le transport en voiture ; pas de soucis : Elisabeth a pensé à sangler la ruchette pour éviter toute surprise. La porte d’entrée, qui fait aussi office de porte de sortie, a été en principe fermée la veille au soir. Aucune abeille ne tourne autour d’elle.

Arrivée chemin de la folie, elle pose la ruchette à côté de la ruche d’accueil et part allumer l’enfumoir, le temps que les abeilles se calment. Elle enfile sa tenue de combat ou plutôt de protection et ouvre la porte de sortie de la ruchette. 

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Et là, surprise ! une seule abeille sort, une 2ème hésite, alors que toutes nos lectures annonçaient une sortie en masse. 

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« Un essaim à 2 de tension , voilà ce qu’on m’a livré », 

« et si elles étaient déjà malades, enfermées depuis trop longtemps ».

 Le pire est imaginé et au final, à 20h30, Elisabeth se décide à remettre le transfert au lendemain en fin de matinée, pensant qu’à cette heure tardive et avec cette température en baisse, les abeilles préfèrent rester au chaud.

Il faut dire qu’un transfert est plus simple si la ruchette est à moitié vidée de ses abeilles, parties butiner ; en effet, le risque d’en écraser est fort pendant les manipulations des cadres.

Son départ en vacances prévu le matin suivant est reporté sine die.

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 Le jour J+1 arrive et nouveau contre-temps : la pluie se met à tomber, le froid s’installe et les abeilles refusent de sortir ! Pas question de faire le transfert.

J+2 : sur le coup de midi, un rayon de soleil fait son apparition, l’espoir renaît. Elisabeth prend la décision d’«opérer». Elle refait les manips initiées 2 jours auparavant, allume son enfumoir, revêt sa tenue blanche, ouvre la porte de sortie de la ruchette et laisse partir les butineuses qui le veulent bien.

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Cette fois-ci, la chance semble être de son côté : elles sortent enfin et en nombre.

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La suite se déroule comme prévu : ouverture du toit de la ruchette,

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 2 coups de fumette sur le dessus des cadres, transfert des cadres de la ruchette dans la ruche d’accueil vide, 

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en respectant le même ordre, ajout d’un cadre à construire 

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puis d’une partition pour cloisonner l’espace et maintenir la température à 37°. 

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Les gestes sont encore un peu lents mais pas question d’écraser une abeille. Il ne reste qu’à retourner la ruchette sur la ruche pour convaincre les dernières récalcitrantes d’entrer dans leur nouvelle maison.

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Les abeilles sont dans la ruche, Elisabeth peut enfin partir. Sa satisfaction est grande. Le bonheur est dans le pré.

Pour Pascal, dont l’essaim est arrivé rue d’ors une semaine plus tard, les choses ont été plus faciles car le temps était ensoleillé lors du transfert. Sa technique de l’allumage de l’enfumoir reste cependant à améliorer pour ne plus enfumer le voisinage.  

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photo 

La réintroduction de l’abeille noire à Châteaufort est en bonne voie. 

"Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité."

photo2

 

 

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Commentaires
C
Bravo à tous les 2 . elles sont deja dans mon jardin !
B
Bravo Elisabeth !
A
Bonne idée! Il faudra organiser une dégustation! Mais ça ne sera pas pour tout de suite...
D
Super.<br /> <br /> On attend avec impatience de déguster le miel.<br /> <br /> <br /> <br /> Dominique
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  • L'Association de Défense de la Vallée de la Mérantaise et de l'Environnement de Châteaufort (ADVMC) a pour objectif principal de contribuer à la préservation du site classé de la Mérantaise et à défendre l'environnement du village de Châteaufort
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